Droit fiscal

Test de résidence fiscale : indicateurs et formulaires à connaître

Test de résidence fiscale : indicateurs et formulaires à connaître

Test de résidence fiscale : indicateurs et formulaires à connaître

La résidence fiscale constitue un enjeu déterminant pour toute personne physique ou morale souhaitant anticiper et optimiser sa situation car elle permet d’établir le régime d’imposition applicable à un contribuable. Déterminer avec précision sa résidence fiscale est une étape préliminaire incontournable avant toute prise de décision impactant la fiscalité, qu’il s’agisse d’organiser un patrimoine familial, d’implanter une activité professionnelle dans un nouvel État, ou d’investir à l’étranger. En effet, le rattachement à un État fiscal emporte des conséquences majeures : imposition des revenus mondiaux, application de conventions fiscales bilatérales, obligations déclaratives spécifiques et, parfois, risque de double imposition. Ce sujet revêt un intérêt d’autant plus stratégique que les critères permettant de qualifier une résidence fiscale sont multiples (critère du foyer, séjour principal en France, centre des intérêts économiques, etc.) et sont souvent source d’interprétations divergentes, tant dans les relations entre administrations fiscales françaises et étrangères qu’au regard de la jurisprudence récente du Conseil d’État ou de la Cour de cassation. Dans la pratique, la résidence fiscale d’un contribuable est constatée sur la base de divers indicateurs objectifs et de documents justificatifs : nombre de jours passés sur le territoire français, localisation de la famille, intérêts économiques, ou encore inscription auprès d’un consulat à l’étranger. Ainsi, un particulier ayant passé plus de 183 jours en France au cours d’une année civile – ou dont le foyer ou le centre des intérêts économiques demeure en France – pourra être considéré comme résident fiscal français, même si des liens sont maintenus avec un autre pays. Certaines situations illustrent toute la complexité de ces critères : par exemple, un entrepreneur expatrié dont l’intégralité des revenus professionnels provient de France ou un investisseur français ayant déménagé à Dubaï mais conservant une résidence immobilière occupée par sa famille dans l’Hexagone. Au-delà des critères de rattachement, chaque situation requiert de se conformer à des obligations déclaratives spécifiques. Ainsi, un résident fiscal français doit remplir la déclaration annuelle des revenus (formulaire n°2042 – date limite en ligne en 2024 : 23 mai pour les départements 01 à 19, 30 mai pour les départements 20 à 54, et 6 juin pour les départements 55 à 976), tandis qu’un non-résident sera tenu de compléter le formulaire n°2042-NR. Par ailleurs, une attention particulière porte sur la déclaration des comptes bancaires détenus à l’étranger (formulaire n°3916), ou encore sur les obligations liées à certains dispositifs tels que l’Exit Tax en cas de transfert de domicile fiscal hors de France. Il est essentiel de rappeler que la détermination de la résidence fiscale, tout comme l’usage des différents formulaires et dispositifs évoqués, doit toujours s’effectuer à la lumière des dernières évolutions législatives, réglementaires et jurisprudentielles. Le contenu présenté ici vise à offrir une information synthétique et pédagogique, sans constituer un conseil fiscal : pour un accompagnement personnalisé tenant compte de votre situation propre, il convient de solliciter un rendez-vous avec le cabinet NBE Avocats.

Définition de la résidence fiscale : cadre légal et principes fondamentaux

Résidence fiscale en droit interne français

La résidence fiscale d’une personne, qu’elle soit physique ou morale, constitue le critère de rattachement primordial à un système fiscal donné. En droit français, la notion de « résidence fiscale » est essentiellement définie par l’article 4 B du Code général des impôts (CGI) pour les personnes physiques et par l’article 209 pour les sociétés (voir détails sur le Code général des impôts).Selon l’article 4 B du CGI, une personne physique est considérée comme résidente fiscale française si elle remplit l’un des quatre critères suivants :

  • Son foyer (c’est-à-dire le lieu de résidence habituel de la famille) ou son lieu de séjour principal est situé en France ;
  • Elle exerce en France une activité professionnelle, salariée ou non, à titre principal ;
  • Elle a le centre de ses intérêts économiques en France ;
  • Elle est fonctionnaire exerçant une fonction publique française à l’étranger, non imposé dans ce pays au titre de ses seuls revenus locaux.

Il suffit de remplir un seul de ces critères pour être soumis à l’impôt sur l’ensemble de ses revenus mondiaux en France. En revanche, lorsqu’aucun critère n’est rempli, le contribuable est considéré comme non-résident fiscal. Exemple chiffré : une personne travaille 200 jours par an en France, y détient 70 % de ses investissements financiers, tandis que sa famille demeure à Londres. L’administration fiscale française pourra considérer que le centre de ses intérêts économiques se situe en France, entraînant sa résidence fiscale sur le territoire.

Résidence fiscale en droit international : rôle des conventions fiscales

Dans un contexte de mobilité internationale croissante, la question de la résidence fiscale se complexifie. La France a conclu plus de 120 conventions fiscales bilatérales dont la vocation principale est d’éviter la double imposition. Ces conventions s’alignent généralement sur le Modèle de convention fiscale de l’OCDE. Elles organisent une hiérarchie de critères de rattachement :

  1. Lieu du foyer d’habitation permanent
  2. Centre des intérêts vitaux
  3. Lieu de séjour habituel
  4. Nationalité

Si chacun de ces critères est partagé entre deux États, un mécanisme d’accord entre administrations fiscales (procédure amiable) est prévu. Exemple pratique : un cadre supérieur franco-belge, partagé entre Paris et Bruxelles, disposant de résidences dans les deux pays mais dont la famille, épouse et enfants vivent à Bruxelles, pourra voir sa résidence fiscale retenue en Belgique selon l’ordre des critères de la convention fiscale France-Belgique.

Résidence fiscale des sociétés

Pour les sociétés, la résidence fiscale est déterminée par leur lieu d’établissement ou de direction effective, c’est-à-dire là où sont prises les décisions stratégiques. Une société créée à l’étranger mais effectivement dirigée depuis la France sera soumise à l’impôt sur les sociétés en France, selon l’article 209 du CGI. Pour une analyse approfondie de la fiscalité des entreprises, consultez notre page dédiée au droit fiscal.

Les critères de la résidence fiscale expliqués en détail

Foyer ou lieu de séjour principal

Le foyer correspond au lieu où la personne habite de manière habituelle, et où réside, le cas échéant, sa famille (conjoint, enfants). Les éléments pris en compte sont :

  • Durée des séjours respectifs en France et à l’étranger ;
  • Habitation disponible en France (location, achat) ;
  • Présence des enfants scolarisés ou du conjoint.

Le lieu de séjour principal vise la présence physique en France, appréciée sur l’année civile : plus de 183 jours passés sur le territoire français (même non continus) font présumer la résidence fiscale en France (source officielle).Exemple chiffré : Une personne effectuant de nombreux déplacements professionnels à l’international, mais ayant passé 190 jours cumulés en France en 2023, sera présumée résidente fiscale française, à moins qu’elle ne parvienne à démontrer que son foyer et ses intérêts économiques se trouvent ailleurs.

Centre des intérêts économiques

Ce critère vise la localisation du principal « centre d’affaires » du contribuable. Il s’agit de déterminer où la personne tire la majeure partie de ses revenus, où sont situés ses investissements, ou encore le centre de sa gestion patrimoniale. Sont notamment analysés : - Localisation de l’entreprise dirigeante ou de l’activité génératrice de revenus majoritaires ; - Adresses des établissements financiers ; - Propriétés immobilières ou participations importantes dans des sociétés françaises. Illustration : un entrepreneur expatrié à Singapour qui conserve en France la direction de ses sociétés et dont la majorité des actifs financiers sont localisés en France sera susceptible d’être considéré comme résident fiscal français, et donc redevable de l’impôt sur le revenu sur l’ensemble de ses revenus mondiaux.

Activité professionnelle principale

L’examen porte ici sur le lieu d’exercice habituel de l’activité principale, c’est-à-dire celle procurant la part essentielle des revenus ou à laquelle le contribuable consacre la majeure partie de son temps.Cas illustratif : un consultant international passe 11 mois par an au Moyen-Orient, mais continue d’exercer une activité accessoire à Paris représentant 70 % de ses revenus. Il pourrait, selon la jurisprudence du Conseil d’État, être rattaché fiscalement à la France.

Fonctionnaire détaché

Dernier critère rarement mobilisé en pratique, il prévoit que les agents publics français exerçant leurs fonctions à l’étranger ne perdent pas la qualité de résident fiscal français, sauf à être imposés localement sur l’ensemble de leurs revenus.


Résidence fiscale et obligations déclaratives en France

Déclaration des revenus pour les résidents fiscaux

Tout résident fiscal français est tenu d’effectuer la fameuse déclaration annuelle des revenus (formulaire n°2042), portant sur ses revenus mondiaux, qu’ils soient perçus en France ou à l’étranger. Pour des démarches optimisées concernant la fiscalité numérique, vous pouvez consulter notre rubrique spécifique au droit NTIC.

  • Déclaration en ligne : la date limite varie en fonction du département
    • Entre le 23 mai et le 6 juin 2025 pour l’imposition sur les revenus de 2024
  • Revenus à déclarer : salaires, traitements, revenus fonciers, dividendes, plus-values, pensions, revenus étrangers, etc.
  • Annexes à joindre selon la nature des revenus (ex : formulaire n°2044 pour les revenus fonciers, 2047 pour les revenus étrangers, etc.)

Déclaration des comptes bancaires étrangers

La détention d’un compte bancaire à l’étranger (même inactif) doit impérativement faire l’objet, outre la déclaration n°2042, d’une déclaration spécifique formulaire n°3916. Le défaut de déclaration est lourdement sanctionné (amende forfaitaire de 1 500 € par compte non déclaré).

  • Exemple : une personne titulaire d’un compte courant en Suisse, ouvert pour recevoir des salaires expatriés, devra cocher la case 8UU de sa déclaration et joindre un formulaire n°3916.

Déclaration pour les non-résidents

Les non-résidents ayant des revenus de source française sont tenus de déposer un formulaire dédié, n°2042-NR, accompagnant éventuellement d’autres annexes selon la nature de leurs revenus (revenus fonciers, pensions, etc.).Cas fréquent : un investisseur immobilier français établi à Dubaï percevant des loyers d’un bien locatif à Lyon déclarera ces revenus sous le régime des non-résidents. Plus d’infos sur la fiscalité des non-résidents sont disponibles sur le site des impôts.

Obligations relatives à certains transferts ou dispositifs spécifiques

  • Exit Tax : tout contribuable transférant son domicile fiscal hors de France tout en détenant des participations substantielles dans des sociétés françaises ou étrangères est soumis à l’Exit Tax (article 167 bis du CGI).
  • Impôt sur la fortune immobilière (IFI) : distinction selon la résidence fiscale — les résidents sont imposés sur la totalité de leurs actifs immobiliers mondiaux, les non-résidents uniquement sur les biens situés en France. Plus d’informations sur le fonctionnement de l’IFI.

Double résidence fiscale et risques de double imposition

Sources de double résidence fiscale

Avec la multiplication des situations transfrontalières, le cas de la double résidence est de plus en plus fréquent. Il intervient dès lors qu’un État, en vertu de son droit interne, considère une personne comme résident, alors qu’un autre État fait de même, conduisant à un chevauchement de l’assiette imposable (revenus mondiaux).Exemple : Un cadre dirigeant franco-britannique, dont le foyer se trouve à Paris, mais qui exerce son activité principale à Londres, peut se voir qualifier de résident fiscal au Royaume-Uni et en France.

Mécanismes conventionnels de résolution

Les conventions fiscales contiennent des clauses dites « de tie-breaker » permettant de trancher ces situations. L’application rigoureuse, par ordre décroissant, des critères conventionnels permettra de désigner l’État de résidence pour l’imposition des revenus mondiaux.

  • Foyer d’habitation permanent : si un seul pays, la priorité lui revient
  • Centre des intérêts vitaux : où sont situés la famille, les centres d’affaires, le patrimoine significatif
  • Séjour habituel : nombre de jours passés annuellement
  • Nationalité, en dernier ressort

Le surplus de conflit nécessite l’ouverture d’une procédure amiable entre administrations fiscales, procédure pouvant s’étendre sur plusieurs années.

Conséquences concrètes pour le contribuable

Le risque principal est la double imposition, partielle ou totale, de certains revenus. Bien que la convention fiscale vise à éliminer cette double imposition (par le crédit d’impôt ou l’exonération), l’application reste complexe.

  • Exemple : un résident fiscal britannique percevant une pension versée par une institution française : la convention attribue parfois la taxation exclusive à la France, le Royaume-Uni devant accorder un crédit d’impôt correspondant. Davantage d’explications sont disponibles sur le site de l’OCDE.

Résidence fiscale et mobilité internationale des dirigeants et salariés

Expatriation et transfert de résidence fiscale

Le départ à l’étranger d’un particulier, d’un salarié ou d’un dirigeant emporte un changement de résidence fiscale, à condition d’en remplir véritablement les critères. Ce changement doit impérativement être justifié auprès de l’administration fiscale française. Pour être considéré comme non-résident, il ne suffit pas de changer d’adresse ; il faut démontrer que le centre des intérêts familiaux, économiques et professionnels est transféré à l’étranger. 

Obligations en matière de sortie du territoire fiscal

Le contribuable quittant la France doit : - Signaler son départ à l’administration via une déclaration de changement d’adresse via son espace personnel impôt.gouv ou par courrier - Déposer un dernier formulaire n°2042 comportant la mention « Départ de France », indiquant les revenus perçus du 1er janvier à la date du départ - Si la détention d’importants portefeuilles de titres, vérifier l’assujettissement à l’Exit Tax

Implantation d’une activité à l’étranger

Le chef d’entreprise ou l’investisseur souhaitant s’établir hors de France devra veiller à la cohérence de son installation : acquisition d’un logement à titre principal, transfert de la famille, mutation des comptes bancaires, inscription administrative auprès du consulat. Fait marquant : le retour ponctuel ou prolongé en France, la conservation d’intérêts économiques majeurs dans l’Hexagone peut conduire l’administration à requalifier la personne comme résident fiscal, avec des conséquences fiscales substantielles (rétroactivité possible sur plusieurs années).Pour toute question complexe, n’hésitez pas à contacter notre cabinet pour une analyse personnalisée.


Résidence fiscale et structuration patrimoniale

Impact de la résidence fiscale sur la fiscalité du patrimoine

La résidence fiscale influe directement sur l’assiette imposable du patrimoine du contribuable. En France, les résidents sont assujettis à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) sur l’ensemble des actifs immobiliers détenus mondialement lorsque leur valeur nette excède 1,3 million d’euros.

  • Un résident français détenant un bien à Londres, un appartement à Paris et une villa à Marrakech devra inclure la valeur totale de ces biens dans sa déclaration IFI (formulaire n°2042-IFI).

Les non-résidents, à l’inverse, ne sont imposés à l’IFI qu’au titre des biens immobiliers situés en France.

Résidence fiscale et fiscalité successorale

La qualification de résident fiscal emporte des conséquences majeures en matière de transmission de patrimoine. L’administration fiscale française impose la succession de tout résident sur son patrimoine mondial, quelle que soit la localisation des biens, tandis que pour un non-résident, seules les successions de biens situés en France sont concernées. Exemple : Un résident fiscal français disposant d’une assurance-vie ouverte au Luxembourg et de biens immobiliers en Espagne devra déclarer la totalité de ces actifs dans le cadre d’une succession, les droits s’appliquant en France suivant le barème en vigueur.


Résidence fiscale des investisseurs et actifs numériques

Investisseurs internationaux

La situation de la résidence fiscale est fondamental pour déterminer l’imposition des plus-values mobilières (actions, obligations, parts de sociétés) ou immobilières. La France retient une retenue à la source pour certains revenus perçus par des non-résidents, mais des exonérations sont souvent prévues par convention fiscale. Exemple : Un résident fiscal suisse percevant des dividendes d’une société française bénéficiera, selon la convention fiscale franco-suisse, d’une retenue à la source limitée à 15 %, avec possibilité, sous conditions, de demander le remboursement du prélèvement excédentaire par le biais du formulaire n°5000.

Actifs numériques et résidence fiscale

Avec l’essor des cryptomonnaies, la question de la résidence fiscale connaît de nouveaux enjeux. L’imposition des gains réalisés sur actifs numériques dépend de la résidence fiscale du propriétaire au moment de la cession.

  • Résident fiscal en France : imposition au titre des plus-values sur actifs numériques à l’impôt sur le revenu (taux forfaitaire de 12,8 % + 17,2 % de prélèvements sociaux en 2024), déclaration sur le formulaire n°2086
  • Non-résident : seule l’éventuelle plus-value liée à la cession d’actifs détenus en France (par exemple plateforme d’échange localisée en France) est imposable

Attention : le non-respect des obligations déclaratives sur les comptes de cryptomonnaies détenus à l’étranger expose à des sanctions importantes (voir le formulaire n°3916-bis).


Jurisprudence récente et contrôles fiscaux relatifs à la résidence fiscale

Tendances jurisprudentielles

La jurisprudence du Conseil d’État et de la Cour de cassation précise régulièrement les critères et l’interprétation des règles de résidence fiscale, générant parfois des décisions de contrôle importantes pour les contribuables mobiles. Exemple de décision marquante (CE 7 juillet 2016, n°377144) : le Conseil d’État a estimé que le seul fait de posséder une résidence en France, même inoccupée, ne suffit pas à qualifier un contribuable de résident fiscal, en l’absence de foyer ou d’intérêts économiques notables en France. Autre exemple : la décision du Conseil d’État du 5 juillet 2022 (n°449571) précisant que le lieu où une personne conserve sa famille et son bien principal reste déterminant, même en cas de mobilités successives.

Contrôle fiscal et déclenchement

L’administration fiscale dispose de droits de contrôle, dont la durée de prescription standard est de trois ans mais pouvant être portée à 10 ans en cas d’établissement à l’étranger sans avoir respecté les obligations déclaratives. Les critères de présence, les flux financiers, l’usage de cartes bancaires, la scolarisation des enfants, l’indicateur d’abonnements publics (électricité, Internet…) font partie des éléments recherchés. Conseil de prudence : toute situation de double rattachement ou de mobilité doit être étayée par des éléments de preuve cohérents et complets (contrat de travail local, inscription consulaire, factures, contrats de location, etc.) en prévision de tout contrôle ultérieur.


Points d’attention opérationnels et questions fréquentes

Questions essentielles à se poser

  • Mon foyer, ma famille et mes centres d’intérêts restent-ils établis en France même si je passe moins de 183 jours sur le sol français ?
  • Où sont localisés mes principaux revenus, placements bancaires, biens immobiliers ?
  • Mon activité professionnelle principale est-elle exercée en France ou à l’étranger ?
  • Ai-je déclaré l’ensemble de mes revenus et comptes à l’étranger ?
  • Suis-je en conformité avec la convention fiscale bilatérale applicable à mon pays de présence ?

Erreurs courantes à éviter

  • Supposer qu’un déménagement suffit pour changer de résidence fiscale sans transférer l’ensemble des centres d’intérêts économiques et familiaux
  • Omettre de déclarer des revenus étrangers ou les plus-values réalisées à l’étranger
  • Ne pas tenir compte de l’impact des conventions fiscales, qui changent significativement la donne selon chaque pays
  • Négliger les obligations relatives à l’Exit Tax et à la déclaration des comptes titres, bancaires ou cryptos à l’étranger

Cas pratiques et illustrations

  • Un sportif professionnel vivant six mois par an en France et six mois par an à Dubaï : analyse conjointe des critères internes, de la convention fiscale bilatérale, et des flux financiers pour qualifier la résidence.
  • Un dirigeant multilocalisé : il devra souvent choisir un pays de résidence principal et organiser la documentation probante de ses liens économiques et familiaux dans ce pays.
  • Un investisseur immobilier demeurant à l’étranger mais conservant des biens locatifs en France : il restera imposable en France sur ces revenus spécifiques, sous le régime des non-résidents.

Mise à jour des dispositifs et importance d’un accompagnement sur mesure

Les dispositifs et critères relatifs à la résidence fiscale font l’objet de modifications régulières, que ce soit du fait de la législation française, des conventions fiscales bilatérales ou de l’évolution de la jurisprudence. La sécurité juridique des personnes mobiles réside dans l’anticipation et la gestion proactive de ces enjeux. Pour toute situation présentant la moindre complexité, le recours à un cabinet spécialisé tel que NBE Avocats permet de bénéficier d’une analyse rigoureuse, d’une sécurité probatoire indispensable et d’un accompagnement dans l’optimisation, la défense et la structuration de votre situation fiscale internationale. Seul un examen individualisé fondé sur les faits précis de votre dossier, à la lumière des textes et conventions actualisés, sera à même de garantir la meilleure sécurisation possible de votre statut de résident fiscal. Vous pouvez en apprendre davantage sur notre page d’accueil, découvrir nos expertises en droit fiscal ou droit NTIC, et nous contacter directement pour une étude personnalisée de votre situation.

A propos de l'auteur
Maitre Nadine Boumhidi
Nadine Boumhidi Avocate associée

Maitre Nadine Boumhidi

Avocate au barreau de Paris, Maître Nadine Boumhidi est titulaire d'un Master  2 en Droit Fiscal à l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne.

Pendant près de quatre ans, elle a pratiqué la fiscalité et le droit des  affaires, notamment au sein de Coca-Cola Entreprise et d’EY Société d'avocats,  avant de créer son propre cabinet en 2019.

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