Droit fiscal

Astuces pour mieux gérer une vérification fiscale en 2025

Astuces pour mieux gérer une vérification fiscale en 2025

Astuces pour mieux gérer une vérification fiscale en 2025

Vérification fiscale en 2025 : anticiper, sécuriser, optimiser

La gestion d’un contrôle fiscal requiert, plus que jamais en 2025, une préparation méthodique et rigoureuse. Dans un contexte marqué par une transformation numérique accélérée des administrations fiscales et une complexification continue du droit fiscal, les contribuables — particuliers comme entreprises — doivent redoubler de vigilance quant à leur conformité.

Chez NBE Avocats, nous accompagnons nos clients dans un environnement juridique en constante évolution. Cet article vous propose des clés de compréhension et des leviers d’action pour aborder un contrôle fiscal avec sérénité et stratégie.

L’environnement fiscal de 2025 : plus digital, plus ciblé

L’administration fiscale dispose désormais d’outils technologiques puissants lui permettant de croiser automatiquement des volumes massifs de données. Cette évolution renforce la précision des contrôles et augmente la probabilité de détection des anomalies.

Dans ce contexte, la mise en place de processus de conformité solides, appuyés par des outils numériques de gestion et d’archivage, devient une exigence incontournable.

Comprendre le contrôle fiscal : définition et déclencheurs

Qu’est-ce qu’un contrôle fiscal ?

Le contrôle fiscal (anciennement appelé “vérification fiscale”) est une procédure par laquelle l’administration examine la conformité des déclarations fiscales d’un contribuable. Il peut s’agir d’un particulier ou d’une entreprise, et concerner tout type d’imposition : impôt sur le revenu, impôt sur les sociétés, TVA, droits de succession, etc.

Ce contrôle peut être effectué sur pièces ou sur place, dans les locaux professionnels ou au domicile du contribuable.

Globalement, l’administration peut exercer son droit de contrôle jusqu’à la fin de la 3e année suivant celle au titre de laquelle l’imposition est due.

Qu’est-ce qui déclenche un contrôle ?

Plusieurs facteurs peuvent conduire à un contrôle :

  • Anomalies déclaratives : incohérences dans les données déclarées, écarts par rapport aux moyennes statistiques, discordance entre déclarations (ex. succession/IFI).
  • Contrôles aléatoires : effectués sans soupçon particulier, pour vérifier l’application générale des textes.
  • Contrôles sectoriels : certains secteurs d’activité peuvent faire l’objet de campagnes ciblées.
  • Signalements externes : suite à une plainte, une dénonciation ou une transmission d’information entre administrations.

Se préparer à un contrôle fiscal

Organisation documentaire

Une documentation fiable et bien structurée est la première ligne de défense en cas de contrôle. Il convient de :

  • Conserver tous les justificatifs (déclarations, factures, contrats, relevés) pendant la durée légale de conservation (en général cinq ans).
  • Assurer une parfaite traçabilité des flux financiers.
  • Structurer les documents de manière claire, par année et par typologie, pour faciliter leur production.

Appui des outils numériques

Les outils digitaux sont des alliés précieux :

  • Logiciels de comptabilité et de gestion fiscale : pour automatiser les calculs et sécuriser les déclarations.
  • Solutions d’archivage électronique : pour garantir l’intégrité et l’accessibilité des données.
  • Outils d’analyse et de contrôle interne : pour identifier en amont les zones de risque.

Réagir efficacement à une notification de contrôle

Dès réception d’un avis de vérification de comptabilité ou d’une proposition de rectification, il est essentiel de :

  1. Lire attentivement la notification : comprendre l’objet, la période et les impôts concernés.
  2. Consulter un avocat fiscaliste : afin de préparer une réponse stratégique et conforme aux exigences de la procédure.
  3. Rassembler les pièces justificatives : de manière organisée et cohérente.

Déroulement d’un contrôle fiscal : étapes et bonnes pratiques

Les phases du contrôle

  • Phase préparatoire : notification de l’avis, précisant le cadre du contrôle.
  • Phase d’investigation : analyse des pièces, entretiens éventuels, vérification sur place ou sur pièces.
  • Phase de conclusion : envoi d’une proposition de rectification ou absence de rectification.

Relation avec l’inspecteur des finances publiques

  • Adoptez une attitude professionnelle : coopérative mais encadrée, dans le respect de vos droits.
  • Formulez des réponses précises, étayées par des preuves.
  • Formalisez tous les échanges par écrit, pour garder une traçabilité complète du processus.

Au-delà du contrôle : optimiser sa situation fiscale

Anticipation et optimisation

Une bonne gestion fiscale ne se limite pas à l’évitement du risque : elle permet aussi d’identifier des opportunités légales de réduction de la charge fiscale, par exemple via :

  • La planification patrimoniale ou successorale.
  • Le recours à des régimes incitatifs (crédits d’impôt, exonérations sectorielles…).
  • La structuration juridique et financière adaptée à vos objectifs.

Éviter les erreurs fréquentes

  • Déclarations incomplètes ou inexactes.
  • Erreurs comptables non corrigées.
  • Méconnaissance des dernières évolutions législatives ou des positions administratives.

Le rôle clé de l’avocat fiscaliste

Faire appel à un avocat fiscaliste, c’est bénéficier :

  • D’un accompagnement sur mesure, adapté à votre profil et vos enjeux.
  • D’une maîtrise des procédures fiscales et des stratégies de défense en cas de redressement.
  • D’un soutien efficace dans l’anticipation des risques et l’optimisation de votre situation.

Chez NBE Avocats, nous intervenons à toutes les étapes : de l’audit préventif au contentieux fiscal, en passant par l’accompagnement pendant les opérations de contrôle.

Après le contrôle : analyser, contester, ajuster

Analyse du rapport de contrôle

L’analyse approfondie du rapport de l’administration est une étape stratégique : elle permet de comprendre les griefs éventuels et de décider d’une réponse appropriée.

Voies de recours

En cas de désaccord, plusieurs voies de recours existent :

  • Réclamation contentieuse auprès de l’administration.
  • Recours hiérarchique ou intervention du conciliateur fiscal
  • Contentieux devant les juridictions compétentes si nécessaire.

Votre avocat fiscaliste est à vos côtés pour défendre vos intérêts et construire un dossier solide.

Conclusion

Le contrôle fiscal ne doit pas être vécu comme une sanction, mais comme un temps de vérification et d’ajustement. Bien préparé, bien encadré, il peut même devenir un levier d’amélioration de vos pratiques.

NBE Avocats met son expertise à votre service pour transformer chaque contrôle en une opportunité stratégique.

A propos de l'auteur
Maitre Nadine Boumhidi
Nadine Boumhidi Avocate associée

Maitre Nadine Boumhidi

Avocate au barreau de Paris, Maître Nadine Boumhidi est titulaire d'un Master  2 en Droit Fiscal à l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne.

Pendant près de quatre ans, elle a pratiqué la fiscalité et le droit des  affaires, notamment au sein de Coca-Cola Entreprise et d’EY Société d'avocats,  avant de créer son propre cabinet en 2019.

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